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Dumitrescu, Maria. Poésies du troubadour Aimeric de Belenoi. Paris: Société des Anciens Textes Français, 1935.

009,005- Aimeric de Belenoi

1. pres. De ce substantif, qui signifie « approche » on n'a relevé qu'un autre exemple (cf. Levy, S. W., VI, 521, pres, 6), outre celui-ci.
 
5. per us. Sur us, pluriel, v. la note à II, 17. — brecs : M. Appel, qui n'avait à sa disposition que les manuscrits CEI, mais qui connaissait pour ce vers le texte de N (voir son appareil critique, Chrestomathie 6, p. 71), a corrigé ainsi bresc de C et becs de I. Le texte de K vient confirmer cette correction ; mais quel est le sens de brecs de cor ? Raynouard, Lexique, t. II, 254, brech, traduit ce mot par « ébréché, clochant, boiteux » ; Levy, S. W., I, 139, berc, par « zahnlückig » ; Mistral, I, berc « brèche-dent, ébréché ». M. Appel (Chrest. 6, p. 219, glossaire, brec) traduit, avec un point d'interrogation « verstummelt, lückenhaft ».
 
7-8. Cf. Guiraut de Bornelh, 242, 42 (Kolsen, Sämtliche Lieder, I, p. 142, n. 26), v. 36-38.
 
Car s'eu jonh ni latz
Menutz motz serratz,
Pois en sui lauzatz.
 
26-27. Raynouard, Lexique, IV, 346, denut, cite ces deux vers et traduit : « car ma volonté fougueuse m'a fait faillir tout dénué ». Cf. cependant la correction de Levy, S. W., II, 93, denut.
 
28-30. Sur ce rôle attribué à la Dame, cf. Wechssler, Kulturproblem des Minnesangs, p. 399-400.
 
36. Qu'en autra non ai fermansa. M. Appel (Chrest. 6, 255 gloss., fermansa) traduit cette expression par « jemandem fest verbunden sein » avec un point d'interrogation. La traduction qu'en donne Levy (Petit dict. prov., fermansa) « avoir voué son amour à » semble cependant convenir assez bien à ce passage.
 
37. vostre cors = « vous ». Sur ces expressions périphrastiques mos cors « moi », sos cors « lui », employées surtout en ancien provençal, mais aussi en français, cf. Diez, III 3, p. 59, n. 10.
 
40. La poésie finit dans nos manuscrits à la quatrième strophe, ce qui n'est pas le cas pour la chanson classique. On a l'impression qu'une cinquième strophe devait exister dans l'original, d'autant plus que les rimes, qui changent de place à chaque strophe, ne se trouvent pas, dans la quatrième strophe, là où elles devraient être : La dernière strophe devrait finir par les rimes qui se trouvent au début de la première strophe, braus et brava ; avec la quatrième strophe la poésie finit sur les rimes qui commencent la deuxième strophe, ce qui n'était pas, selon toute vraisemblance, l'intention du poète.

 

 

 

 

 

 

 

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