v. 4 : allusion à la secte des Vaudois, dont le fondateur, Pierre Valdo, était né à Lyon.
v. 10 : l'orfroi, le vair et le gris étaient les symboles vestimentaires de la richesse et de la puissance.
v. 18 : Reculaire, comme Rutebeuf, met ses habits en gage pour pouvoir jouer et n’a plus rien pour se couvrir quand il fait froid.
v. 26 : jògui ab los tres datz (je joue avec les trois dés), métaphore obscène (cf. infra nº 6 et supra nº 1).
v. 42 : Reculaire s'assimile plaisamment à un moine de Calatrava, parce qu’il vit, comme lui, dans la pauvreté. Calatrava (province de Ciudad Real, Nouvelle-Castille), était le siège d’un ordre de chevaliers de la règle de Cîteaux, donc voué à la pauvreté (note Nelli).
v. 43-45 et 46-48 : curieuse, dans la première tornada, cette note courtoise et troubadouresque inattendue, au sujet d’une dame qui n’apparaît pas dans la pièce. Il est intéressant d’autre part de constater que, dans chaque tornada, selon les règles de la tenson, chaque partenaire reste fidèle à sa « cause » ; le troubadour à celle de la courtoisie amoureuse, le jongleur à celle de sa pauvreté peu édifiante. |