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Sakari, Aimo. Poésies du troubadour Guillem de Saint-Didier. Helsinki: Société Néophilologique, 1956.

234,007- Guilhem de Saint Leidier

L'ordre des strophes varie dans les mss. Nous avons préféré celui de CG (dans C, str. VII manque). Les différents mss. se rapportent à l'ordre choisi comme suit:
 
G
 
C
IKQV
O
M
R1
a1
AB
R2
D
Sg
I
Dompna
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
II
De totz
II
VIII
-
VIII
VIII
III
III
III
-
III
III
Tant es
III
III
VIII
III
III
IV
V
V
III
V
IV
L’amors
IV
IV
III
IV
IV
V
VIII
VIII
-
IV
V
Ja pelz
V
V
IV
VII
-
VI
IV
IV
V
II
VI
Q’engans
VI
VI
V
V
-
VIII
II
-
-
VI
VII
Sabetz
-
VII
VI
VI
-
-
(-)
-
-
(-)
VIII
Non sai
VIII
II
VII
II
II
II
IX
II
VIII
VIII
IX
Bos vers
IX
IX
IX
IX
-
IX
VI
IX
-
-
X
Per sol
-
X
X
-
-
-
X
-
-
-
 
(D présente un espace blanc après les strophes V et VIII; str. X manque dans V qui donne, à la place, deux autres tornades. AB ont une fausse str. supplém. qui y est la dernière; ils présentent des parties de la str. VII, incorporées dans str. VI.)
Il y a trois groupes: CG, dont nous suivons l'ordre, IKMOQR1V, où les strophes II et VIII ont changé de place, en raison de l'identité de la fin de leurs premiers vers, et ABDR2Sg, où l'ordre est évidemment faux; a1 est intermédiaire entre les deux derniers groupes.
Voici pourquoi il faut préférer la disposition des strophes de CG à celle de IKMOQR1V: str. I finit par une annonce indiquant que le message proprement dit va suivre; donc str. VIII, contenant les paroles du chanteur supposé, n'est pas ici à sa place. Le message lui-même commence par l'invitation adressée à la dame de n'aimer que le chevalier en question; c'est la chanson, le »vers», qui parle à la 1re pers. Les deux strophes suivantes, qui sont unies l'une à l'autre par le développement de la même série d'idées, exposent les souffrances d'amour du pauvre soupirant, lesquelles sont dues, comme le montre la str. V, à la malveillance des lausengiers, les pires ennemis des amours des troubadours. L'ordre de la suite n'est point douteux: str. VI forme en effet, avec la préc., une couple de coblas capfinidas; la liaison est assurée par engan. Sous la forme d'un proverbe, le message se termine par une humble demande d'une faveur, même passagère, qui consolerait plus tard, pendant les jours sans joie. Après avoir proféré la plainte amoureuse, le chanteur inconnu, ému, exhorte lui aussi la dame à avoir pitié du pauvre troubadour. Le mot ira (vv. 49 et 52) pourrait servir à marquer extérieurement la jonction des str. VII et VIII. Dans str. IX et dans l'envoi c'est l'auteur lui-même qui prend la parole.
Ainsi, la pièce est tripartite: le corps du poème est formé du message (le »vers») transmis à la dame par un chanteur l'inconnu qui se présente au début et reprend la parole à la str. VIII. Le troubadour lui-même n'apparaît qu'à la fin. Cette composition ingénieuse a été pour le poète une heureuse trouvaille, dont la popularité ressort du grand nombre des mss. qui l'ont reproduite.
Les mss. GR ont les portées pour la musique qui n'a pas été exécutée.
 
I. — 1-7. P, à propos de la razo, κ et b, la première partie (sans valeur) de b, donnent la str. I (b présente, en regard, une traduction italienne).
2. Guillaume IX, Cercamon, Marcabru, et encore Peire d'Auvergne nommaient leurs chansons des vers. Bernart de Ventadour désignait les siennes soit par vers soit par chanso, et Guillem de Saint-Didier en faisait de même: vers figure aussi, vv. 7 et 57, ainsi que dans la torn. apocr. de GOQ. Cf. VIII, 3: m'agr’ ops bos vers o tals chanssos...
4. Paisser dans ce genre d'expressions est très fréquent; cf. vv. 60 et 64 et Pätzold, p. 122. — pais réapparaît à la rime, v. 54, mais comme subst.; cf. aussi s'apais, v. 60, et, pour le sens, engraisar, v. 64. Pour la répétition d'autres mots-rimes, cf. Versification. La varia lectio, notamment A lui-même, fournit encore quelques exemples: vertadiers, v. 6 et 34 var., cossiriers, v. 15 et 22 var., sobriers, v. 34 et 65 var., s'esdui, v. 38 et 45 var.
5. C a mal déchiffré des er'(oimais); des er = de ser: de cert. De même ABDPRSgVb: de ver et κ: de ves.
6. Vostre messatges est affirmé par ieu vos sui messatgiers, v. 1. Que sos messatges de C et les leçons voisines de GIKQ sont des »corrections» des scribes.
 
III. — 17. i sans doute = »ici», comme chez Girart de Rossillon (Appel, Chrest., nº 1, v. 201): »Com i osas venir ne si ne con?»; cf. v. 7.
18. Ma·l desirs est probablement la bonne leçon; cf. Sg: Mas lo desirs. D'autres mss. auront remplacé mal (= »mauvais»!) par l'article lo. Del desir, de Q, et Pel desir, de V, peuvent également résulter d'une volonté d'écarter l'erreur présumée.
20. Lex. rom., II, 333, cite v. 20 s.; ans, v. 21, y est remplacé par e qui ne figure dans aucun ms. Est-ce que Guillem aurait composé cette chanson durant une captivité (cf. la note du v. 62)? Sur autre, voir Tobler, Vermischte Beiträge, III (2e éd., 1908), p. 82 s.
 
IV. — 22. cossiriers de ABIKR est sans doute faux, parce que figurant déjà à la rime, v. 15, à la place correspondante de la strophe. Le poète insiste sur »désir»: en plus de dezirier, on a encore le vb. desirar, vv. 19 et 28, le subst. desir, v. 18, et son synonyme voler, v. 17.
25. D'après Swb., V, 274, aisi mezeis can signifie »aussitôt que». D'autre part, casi mezeis de certains mss. peut représenter deux choses: C'asi (= C'aissi) mezeis (»ainsi même» = de la façon suivante) aussi bien que C'a si mezeis. Cf. O: c'ab si mezeis (et Sg: A si mezeis). »Car il se dit à lui-même» est confirmée par ce qui précède: »étant seul il parle tout comme à deux», et par un passage analogue de Flamenca 2, 1115: A si meseis fortmen s'irais, que l'éditeur explique par »s'irriter contre soi-même», dans son gloss.
26. Les formes de traire (»tirer») remplacent souvent celles de traïr, dont la signification est souvent plus générale que le sens propre »trahir»: »nuire, porter préjudice, faire du tort». Ces deux remarques de Swb., VIII, 355 s., s'appliquent ici aussi bien pour la forme — trais étant monosyllabique — que pour le sens. aucire est employé hyperboliquement.
27. Faire que fols est si fréquent que CMVa1 ont été amenés à remplacer fals per fols. A propos de cette locution, cf. Petit dict. et, pour l'anc. fr.: Tobler, op. cit., I 2, p. 12 (avec ses références): il a fait que (ce que ferait) gentiex rois, etc., et Brunot-Bruneau, Précis de grammaire historique 3, p. 260.
 
V. — 31. La forme condui (le mot signifie ici »bon accueil, secours, hospitalité»), ne figure pas parmi les preuves de Swb., I, 319 s.; cf. aussi astrui, v. 10 = astruc. CGIKMOQVa1 présentent le vb., mais conduire un joi est bizarre.
34. Il n'est pas impossible que le poète ait voulu mettre en évidence le contraste verais vertadiersengan. Nous avons pourtant préféré C, avec son mot-rime sobriers; vertadiers figure à la rime, v. 6.
 
VI. — 38. Dans leur article Un duel poétique au XIIIe s., dans AdM (1915-1916), p. 299, Jeanroy et Bertoni traduisent fenher se (dans le passage qui nous occupe) par »hésiter, renoncer à, reculer, à peu près synonyme de recrezer (ellipse d'un attribut signifiant »las, épuisé, incapable d'agir)». Pour recrezer, cf. III, 15. Le sens habituel de esduire, vb. réfl., »s'écarter», n'est pas satisfaisant parce qu'on lit: ... s'esdui Vas cellui qe l'es fis verais. Dubitativement, Levy attribue au part. passé esduch le sens de »réservé, froid» (Swb., III, 210 et Petit dict.); ici, esduire se signifie à coup sûr »être réservé, froid envers quelqu'un». — Citant le passage, Lex. rom., V, 565, fabrique quan sopart et attribue la pièce à Gauceran.
40. fencha continue l'image exprimée par fenher se, v. 38. C seul lit ni escais, ce qui a pu être mal déchiffré par le scribe de Sg (ni es lais), et par celui de V (avec son développement ni fo lais). Cf. IKO ni tan lais, a1 ni tals lais, M ni lais, et GQ ni trais. Comme AB remplacent v. 40 par v. 47, leur leçon l'esglais n'est pas une var. de escais, mais plutôt de l'esmais, au v. 47 (où V aussi a l'esglais).
 
VII. — 43-49. Cette str. manque dans ABCDRSga1. Cependant, D n'a que quatre et R1 cinq strophes; d'un autre côté, ABSg présentent des parties de ce couplet incorporées dans le précédent. Le poète interprète d'ailleurs lui-même son proverbe, v. 47: apro lo ben (bien, bonheur = »l’or») ven l'esmais (émoi, chagrin =»l'étain», un métal plus vil). A propos de passages analogues chez Giraut de Bornelh et Raimon de Miraval, cf. M. Lewent, Neuphil. Mitteil., XXXVIII (1937), p. 53 ss. D'autres troubadours font allusion à cette maxime; Cnyrim cite Guillem dans Sprichwörter, p. 22. Dans ses deux dict., Levy pose séparément repropchier, reproverbi et repro(v)ier. — s'esdui, var. de certains mss., v. 45, figure déjà au v. 38. MV présentent esconduire, vb. actif dont Qui serait le sujet et l'amor le complém. direct. Plutôt que sojornar, nous acceptons ici le subst. sojorn, »divertissement, joie» ou »tranquillité, repos», et corrigeons: L'amor e·l sojorn escondui; tornar en biais se rapporte à l'amour.
 
VIII. — 51. Pour attester la forme enui à la rime, Levy, Swb., III, 15, cite notre passage, avec d'autres preuves. Il corrige la leçon de A: Mas s'ieu non prec en Mas s'ieu vo·n prec.
52. L'hiatus dans que avetz de ABMOV est évité par la leçon qu'aviatz.
55. tan = en tan que: cf. v. 59, où il y a en aitan com, dans un emploi local. Pour la var. de DGMSgV: privatz conseilliers, cf. torn. apocr. de ABSg et Note corr.
 
IX. — 59. Cf. Bertran de Born: Tan com mars clau ni terra te (80, 10, v. 13) ou quan mars e terra clau (80, 19, v. 41 s.; Appel, Lieder B. von Born, pp. 7 et 19).
62. remirar signifie aussi »regarder de nouveau» (premier sens dans le dict. de Mistral, attesté également dans Swb., VII, 219). Il se peut que le poète espère revoir le pays de sa dame (= le sien?), après une absence prolongée; est-ce qu'il aurait suivi les Polignac en une prison royale? En tout cas, ce n'est pas lui-même qui va chanter le »vers», mais un messager inconnu qui l'aura appris.
 
X. — 64-66. Pour l'authenticité de la tornada parle le fait que, des sept mss. qui l'ont conservée, ABIK n’appartiennent pas à la même famille.
64. engraisar, »prendre de l'embonpoint», paraît d'un goût douteux, mais dans le langage des troubadours, cela signifie: »avoir du succès en affaires de cœur». Cf., pour paisser, Note du v. 4, et aussi s'apaissar, v. 60; voir Pätzold, pp. 25 et 55.
65-66. IKO écrivent nom re, Q num re, G no re (no en interligne). Lex. rom., V, 244, cite d'après IK: E·l voler es tan sobraitiers Que nul' autr' amor no·m reblan, et traduit: »Et le vouloir est si exigeant que nul autre amour ne me flatte» (c'est sa seule preuve de sobraitier »pressant, exigeant»). Levy, Swb., VII, 689, qui cite d'après G (et corrige en sobrancers le sobracers du ms.; il pose sobransier, ibid., p. 690), veut rayer ce vocable. Corrigeant Raynouard il traduit: »je ne me soucie d'aucun autre amour». Il se demande si re peut être placé entre no et blan et s'il faut lire Que tot' altr’ amor (le ms. A) nore blan ou bien Que nuill' altr' amor no reblan et admettre reblandir avec le sens »estimer, se soucier» (normalement, il signifie »courtiser, servir»; Swb. VII, 74). amor peut être aussi = »l'aimée»; cf. 34, 2, vv. 15 et 29, d'Arnaut de Tintignac (éd. crit. par Kolsen, Neuphil. Mitteil., XXXVIII, 1937, pp. 123 s. et 128), et le gloss. de id., G. de Bornelh. AB ne sont qu'apparemment en contradiction avec les autres mss.: »J'en (par cet amour) courtise tout autre amour». Pour sobrier, var. de AB, cf. v. 34.
 
 
ADDITIONS APOCRYPHES:
 
Strophe apocryphe de AB
 
                   Dompda, so·us manda·l cavalliers.
                   D'aisso que empresetz ab lui
                   Fai vos o dir so qe·i l'adui:
                   S'amistatz e so[s] joi[s] primier[s]
         5        Per q'el si fai coindes e gais
                   E val mais que nuills soudadiers
                   Del mon ni el comte norman.
 
»Dame, voilà ce que vous mande le chevalier. Pour que vous vous empressiez auprès de lui il vous fait dire ce qui l'amène ici: son amour et sa première joie (qu'il eut autrefois de vous), à cause desquels il se fait charmant et gai et vaut plus qu'aucun soudard au monde, même davantage que le comte de Normandie».
Les var. de B: 1 Dompna mandet lo c. — 2 qez e. — 3 so quil a. — 4 A son ioi primier, B e sil ioi prezatz (la rime étant en -ais, ni A ni B ne sont satisfaisants) — 5 se fai — 6 ual mieils.
 
Tornade apocryphe de COQ; graphie de G.
 
                   Bos faiz que mos amics verais
                   Tramet lo vers e·ls motz entiers
                   E no·ill trametrai plus joian.
 
»C'est un bonheur que mon vrai ami transmette le message fidèlement, sans défaut; je ne lui enverrai personne qui soit plus joyeux (de cette mission).»
Variantes: Q présente cette tornade unie en une seule avec celle qui, d’après nous, est authentique. — 1 O B. fatz 10 seus a.; G amic; Q mos ami e v. (+1) — 2 O los v.; GQ v. el moz enters — 3 Q E noil; G oian (devant o- se voit encore l'empreinte d'un i); O Mas noi li tramet pas j. Ce vers constitue une variante du v. 2 du premier envoi apocr. de V:
 
Les tornades apocryphes de V
 
                   E si tot mi faill missatgiers
                   No li tramet pas per Joan
                   Que per pus privat li o man
 
                   Don eu son tan fis e verais
         5        Que s'a Dieu fos tan vertadiers
                   Ab Lui fora mais adunan.
 
»Bien que le messager me manque, je ne lui envoie pas [ma chanson] par le premier venu (?), car je la lui mande par mon ami le plus intime, envers lequel je suis tellement loyal et franc que si j'étais aussi fidèle envers Dieu je serais avec Lui plus confiant
IKM présentent, comme une tornade, les deux premiers vers qui viennent d'être cités; voici les variantes qu'ils fournissent: — 1 IK t. me f. mensongiers (K messogiers); M E se t. mi failh messagiers — 2 IK No lai trametrai mon bertran, M No li trametrai plus ioan (et dans la marge supérieure: Ioanni).
 
Tornade apocryphe de AB
 
                   Pois vostre es totz domengiers
                   No·l doptetz pois ieu vos o man.
 
»Comme il est tout votre vassal (homme), ne le redoutez point, puisque c’est moi qui vous mande cela.»
Sg en présente aussi une, dont le premier vers est presque identique:
                   E pos vostres es domengiers
                   Lauzi que l'ametz ses enjan.
 
Ces additions supplémentaires auront été provoquées par le grand succès de la pièce; des jongleurs y auront ajouté de leur cru. Non seulement son absence dans les autres mss., mais aussi les rimes de la str. apocr. de AB prouvent qu'elle est fausse. Au lieu du schéma abbccad, A a abbacad, et B abbcdae. Avec une petite correction au v. 4, telle que: S'amistatz, sos jois prims et ais (prim = »premier» ou »fin, subtil»; ais »agrément»), la forme serait cependant parfaite. La plupart des mots-rimes se retrouvent dans la partie authentique de la chanson: cavalliers, vv. 8 et 50, lui, v. 9, et adui, v. 17, tandis que gais constitue la rime de la var. de CGMOQVa1, au v. 32. Empresetz, v. 2, est 5e pers. subj. prés. de empresar; le sens serait »s'empresser», quoique non attesté pour le vb. non réfl. De emprendre, empresetz ne pourrait être que 5e pers. passé simple. Au v. 5, si faire a pris l'acception de »devenir», si bien que l'attribut prédicatif se met au cas sujet. Les soudadier furent engagés pour la durée d'une campagne, dans un pays étranger.
Dans la torn. apocr. de GOQ, vers s'oppose nettement à motz (plur.) désignant les mots, le texte du poème, par opposition à sa mélodie (cf. Swb., V, 333).
Les deux premiers vers des torn. apocr. de V figurent aussi dans IKM; sachant que Bertran était le senhal employé par GuiIlem, IK l'ont probablement introduit à la place de Joan. Pour ce »Jean» = »n'importe qui», voir Jeanroy, Anthologie, p. 119, n. 1. Cf. aussi torn. apocr. de V, v. 2. Pour composer la première de ses tornades, V entrelace des vers que nous avons déjà rencontrés ailleurs: v. 1 semble avoir rapport à la var. de R au v. 55, v. 2 est le même que le v. 3 de la str. apocr. de GOQ, et v. 3 rappelle les vers 55 el 56 de la chanson. Pour v. 4, cf. v. 39 et le premier vers apocr. de GOQ. — vertadiers est le mot-rime, v. 6 (et v. 34, var.); les retours à la rime sont admis dans les tornades.
La deuxième tornade apocr. de ABSg est amalgamée de la manière suivante: le premier vers reprend le v. 55, et le second, le v. 56, dans AB, mais un assemblage des vers 13 et 35, dans Sg. — domengier signifie »vassal noble», par opposition au senhor-suzerain, la dame; cf. Swb. II, 273.

 

 

 

 

 

 

 

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