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Sakari, Aimo. Poésies du troubadour Guillem de Saint-Didier. Helsinki: Société Néophilologique, 1956.

234,009- Guilhem de Saint Leidier

Dans R, il y a des portées sans notation musicale.
 
I. — 5. Comme guerreira est attesté avec le sens »ennemie» (cf. Petit dict.), le verbe guerrejar peut signifier »se comporter en ennemie» c'est-à-dire »ne pas être aimable»; cf. v. 10: m'es mal' enemia, et aussi vv. 7, 22, 24, 25-32, et 34.
7. CR lisent per pour e, plus conforme au contexte. Afin d'obtenir un sens plus satisfaisant, C remplace sieu par mieu.
 
II — 9. Par sapchatz, le troubadour s'adresse p.-ê. à ses auditeurs, tout comme par pensatz, au vers précédent (cf. V, 1). Il parle de sa dame employant la troisième personne, sauf vv. 27-32 (V lit encore que·us pour qu'ie·l, v. 34).
10. Il faut remplacer eu de V par er »maintenant», c'est-à-dire: »dans les difficultés actuelles». Citant le vers s. v. enemia, Lex. rom. a dejà introduit er.
12. A propos de ce vers, cf. VIII, 47.
13. Pour respieg, de CR, cf. le vers précédent, ou C écrit respiegz; V lit respeit partout. Levy, Swb., III, 270, s. v. esplegar, »exécuter, obtenir, réussir», rejette les traductions que donne de ce passage Lex. rom., III, 184, s. v. esplegar, et IV, 566, s. v. esplegar; il précise que respieg signifie »attente».
14. La leçon de C (qu'a persegre s'avenha, »qu'il convienne de poursuivre») est fausse, car la rime est en -eya.
 
III. — 17. Ben signifie, entre autre, »convenablement», donc »bien à propos». — Forfaiture, terme féodal, avait le sens de »violation de la foi, de l'hommage dû au seigneur» (voir le Dictionnaire général de Hatzfeld, Darmesteter et Thomas).
18. dire orgolh = »dire qqch. d'effronté, d'insolent»; cf. Swb., V, 519.
 
IV. — 27. res, »être, créature, personne», s'applique ici à la dame.
28. Cf. comtesse de Die, 46, 2, v. 14. s.: Mi faitz orguoill en ditz et en parvenssa, E si etz francs vas totas autras gens.
30. sia des mss. n'est pas la forme qu'il faut. Le subj. de esser peut cependant avoir aussi celle qu'exige la rime: seia.
 
V. — 33. La leçon de R, e dobl' e s'asegura, va le mieux, et elle a aussi l'avantage d'éviter l'hiatus; creisser et doblar sont alors des vb. itr. (tout comme desembriar, v. 34, où il faut corriger l'amor des mss. en l'amors, cas sujet).
35. Le sens de partia est clair, étant donné l'opposition partiacomensar. Quant à l'amuïssement de d, voir notre chapitre Introduction, »Langue».
38. Le ms. C lit mestreya; pareille forme du vb. maestrejar n'est pas attestée, mais Swb., V, 6 ss., cite des preuves de mestre, mestria, mestresa, à côté de la forme régulière maest-.
40. Lex. rom., II, 315, qui cite le vers, le traduit par: »S'il me va ainsi, je suis donc bien enchanteur». Le poète est peut-être ironique: »Si je me trouve bien dans cet état il faut bien que je sois, je suis sans doute un sorcier»; »sans doute» traduit ben.
 
VI. — 41. Pour Bertran, cf. note de III, 49-52, et Introd., »Recherches sur la vie...».

 

 

 

 

 

 

 

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