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Audiau, Jean. La Pastourelle dans la poésie occitane du Moyen Âge. Paris: E. de Boccard Éditeur, 1923.

293,030- Marcabru

30-32. J'interprète ces trois vers de la manière suivante : Un chevalier fut, sans aucun doute, votre père, celui qui vous engendra en votre mère, à en juger par l'enfant qui en est issu. Fon est, à mon sens, une contraction de fo en. Dejeanne traduit : « la mère dont il vous engendra fut une courtoise vilaine. »
 
42. Seis jorns. La bergère ne compte pas le Dimanche, qui n'était pas un jour ouvrable.
 
50-54. Je fais dépendre le vers 54 du vers 52. La bergère laisse, jusqu'au vers 55, espérer une belle récompense au galant chevalier.
 
69-70. Je construis : camjar mon despiuzelhatge per un pauc d'intratge, et je considère per nom de putana comme une conséquence ipso facto; c'est à dire : ie ne veux point échanger contre une petite récompense le fait d'être déflorée, pour [qu'on me donne ensuite le] nom de...
 
73. Je donne à parelhar, le sens de préparer, comme pour apparelhar dans la pièce de Gavaudan (IV, 19).
 
88-90. Je ne saisis pas très bien le sens de ces vers, en particulier du vers 88. Faut-il entendre : la chouette vous est augure, c'est à dire : « vous n'avez pas de chance de réussir »? Cf. le proverbe bas-allemand : der het ene Ule seten, pour désigner une espérance sans fondement.

 

 

 

 

 

 

 

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