FORMULE STROPHIQUE : 5 strophes unissonans de 7 vers et deux tornades, une de 3 vers et une de 2 vers. Coulet (p. 106) n’y avait vu qu’une seule tornade, mais la disposition des rimes (a a b’ / a b’) indique deux tornades séparées (cf. Frank, I, 39, 215, 5). La strophe se décompose en :
a8 b’8 a8 b’8 a8 a8 b’8
Il faut ajouter à la liste des pièces qui ont cette formule, relevées par Maus (87, 10 et 203, 103), une tenson anonyme (461, 16), qui, comme les trois autres (cf. Coulet, p. 106), est en décasyllabes. Il est à noter aussi que la pièce de Guilhem est faite sur les mêmes rimes que celle de Peire Cardenal (335, 66) et que, d’ailleurs, la pièce anonyme présente aussi ces rimes.
CLASSEMENT. C et R se montrent étroitement liés, comme dans les pièces I, VI, VIII, X. Les rapports entre les deux manuscrits sont confirmés par l’absence de variantes frappantes. C, à part un vers faux (v. 10), est en général plus correct que R, qui présente des lacunes (vv. 8, 26, 27, 28, 38), de mauvaises leçons (vv. 4, 13, 30) et des vers faux (vv. 32, 40).
BASE ET ORTHOGRAPHE : C.