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Mouzat, Jean. Les poèmes de Gaucelm Faidit. Troubadour du XIIe Siècle. Paris: A. G. Nizet, 1965

167,016- Gaucelm Faidit

 

I
PIÈCES ISOLÉES ANONYMES


Ici ont été réunies cinq pièces dont le texte n’offre ni nom propre, ni senhal, ni allusion, permettant de les rattacher à l’un des protecteurs, amis ou inspiratrices connus de Gaucelm Faidit.
Pour la plupart, elles paraissent appartenir aux débuts littéraires du troubadour ou à sa jeunesse. Seule, Anc no cugei qu’en sa preizo (n. 5) fait probablement exception, mais date d’une époque difficile à déterminer nettement.

Ce sont
1. MOUT VOLUNTIERS CHANTERA PER AMOR
2. COM QUE MOS CHANS SIA BOS
3. GES DE CHANTAR NON ATEN NI ESPEH
4. JA NON CREZATZ QU’IEU DE CHANTAR ME LAYS
5. ANC NO CUGEJ QU’EN SA PREIZO
 

2. COM QUE MOS CHANS SIA BOS.

GENRE

Chanso de 4 strophes. Variété de mieja chanso ? Voir 1Mout voluntiers… GENRE.

 

SCHÉMA MÉTRIQUE

Les erreurs sur les rimes du manuscrit C (reprises par R qui paraît avoir copie C) dans la strophe I ont fait que Maus a donné un faux schéma :

a b a b c d d e f f.

(En conséquence Kolsen a changé toutes les rimes des 5èmes vers dans chaque strophe) Istvàn Frank a repris le schéma de Maus et vu des coblas alternées :

a b a b c d d e f f
7 7' 7 7' 7 7 7 7' 7 7

ch. 4 a 10. Capcaud. (R.M.P.T. p. 86, n. 429).

Cependant il suffit de rétablir une rime os au v. 5 pour retrouver le schéma sans autre changement de rime. Le voici après correction :

a b a b a c c d e e I et III a b a b a c c d e e
7 7' 7 7' 7 7 7 7' 7 7 II et IV e d e d e c c b a a

4 coblas retrogradas liées 2 par 2. Rimes capcaudadas.

 

COMMENTAIRE

Comme pour Mout voluntiers, R. Meyer range Com que mos chans sia bos avec le n. VII dans les poèmes inspirés par Maria de Ventadorn. De même, ici, nul indice ne permet de penser que la personne chantée soit la vicomtesse de Ventadour. Le poète traite avec aisance le thème de la fidélité. Sur le point de mourir de désir au début, il se contente sur la fin d’espérer que sa dame lui épargnera l’attente, proverbiale, des Bretons espérant le retour de leur roi Artus.

La forme métrique est assez recherchée malgré l’apparente simplicité de la diction. Une certaine gaucherie dans les strophes II et III permet de croire à une œuvre de jeunesse.

 

 

 

 

 

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