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Boutière, Jean. Les poésies du troubadour Peire Bremon Ricas Novas. Toulouse - Paris: Édouard Privat - Henri Didier, 1930.

330,007- Peire Bremon Ricas Novas

5. M. Levy (Suppl. Wört., VIII, 353) met un point après me et rapproche il et oc. Nous avons préféré pontuer : Traina me il ?Oc.
 
5-6. Les vv. 5-6 de chaque couplet, présentant l’indécision de la pensée par des questions et des réponses, forment des coblas interrogativas ; ou retrouve sporadiquement le même tour dans VII (vv. 47-48) et, peut-être, X (vv. 9-10, 20-21). Sur les coblas interrogativas et tensonadas, voy. Stroński, Elias de Barjols, pp. 11 et 57. — Pour la rime-refrain per que, voy. la note à V, 3.
 
6. ’N (pour ne = en) désigne la dame du v. 4.
 
7. DIK présentent la leçon lorrams ; il y a, en cet endroit, une lacune dans C. M. Levy (Suppl. Wört., VII, 14) trouve que le mot ram est « incompréhensible », aussi bien dans cette pièce que dans notre nº XV, v. 3 (voy. la note à ce vers). Cependant l’explication donnée par M. Stroński (Elias de Barjols, pp. 105-107) nous parait satisfaisante : le mot ram aurait signifié d’abord « branche, sorte », dans des combinaisons péjoratives ; il serait devenu ensuite un péjoratif absolu en provençal, comme en italien, avec le sens de « tristesse, ennui » ; ce dernier sens convient très bien ici.
 
8. Le sens exige la leçon lassat de CD (cf. IV, 5), et non laissat de IK.
 
9. Ce vers, mutilé dans C, a été altéré dans les autres mss., qui présentent le texte : ladorg mapais (D), ladorges mapais (IK) ; C ayant conservé le mot dolors, la correction la dolors paraît sûre.
 
13. Pertraire, « pourtraire » ; le poète serait devenu amoureux de sa dame sans l’avoir vue.
 
16. La proposition principale, mais val, est enclavée entre les deux subordonnées.
 
25. Le parfait de trahir, qui appartient à la conjugaison faible, est traï, traïs, traït ; mais on l’a souvent confondu, comme ici, avec trais, parfait fort de traire.
 
26. La correction de eil mal en e·ls mals et celle de faill en fai ilh (conservé par CD) s’imposaient, mais le sens de ce vers reste très douteux.
 
27. O, à savoir « que la dame est coupable ».
 
29. C seul a conservé, la bonne leçon : me·n.
 
34. Nous avons adopté la leçon ans sai de C, plus claire que anz seis (D) et ans seis (IK).
 
38. La leçon aus de IK (ausa, dans D) est exigée par la grammaire ; mais le vers est trop court d’une syllabe. — Miels est très obscur : « plutôt que de me laisser aller auprès d’elle » (?).

 

 

 

 

 

 

 

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