7. venon vezer. vezer a ici le sens de « visiter, fréquenter ». Cf. Levy, S. W., VIII, 727, vezer, 14.
8-10. Cf. Wechssler, Kulturproblem des Minnesangs, p. 128-129.
12. Qu' avetz bona captenensa. Les manuscrits ont pueys avetz, ce qui donne un vers trop long. On pourrait aussi penser à pueys avetz tal captenensa ; mais per que du vers suivant semble exiger bona.
15 ss. Il nous semble que, pour le sens, il vaudrait mieux adopter l'ordre des strophes suivant : II, IV, III, car la IIIe strophe semble une conclusion de la IVe, non de la seconde.
16. Ni car. Ni est une correction : mi des manuscrits nous semble incompréhensible.
17. vostras plaizens faysos : « votre mine aimable », ou « vos manières courtoises » ?
20. Que. Les manuscrits ont ab ; mais ses tot autra covinensa du vers précédent exige un que ou mas. Il faut noter que le vers suivant commence également par ab, ce qui pourrait expliquer la faute .
23. de·l cel en jos est une expression qu'on rencontre ailleurs : cf. Stroński, Elias de Barjols, p. 119 (Glossaire), cel, et Raynouard, Lexique, III, 591, jos.
29 ss. — Nous retrouvons la même idée dans une poésie d'Arnaut de Maroil, 30, 3, v. 29-35 (Mahn, Werke, I, 164-165).
32. Qui·m laisses dormir. Sur le sens de qui (= si quis), cf. note à II, 6-7.
33. no m’o tenhatz a fenhensa. Le mot fenhensa n'est mentionné par aucun dictionnaire provençal. Cependant il est à la rime, le sens de « feinte » (qu'ont les autres mots, attestés, de la même racine : fenhemen, fenhedat) convient parfaitement à ce passage, et la construction tener a « considérer comme » est très usitée en provençal (cf. Levy, S. W., VIII, p. 147, tener, 12 : tener a malanansa, ad afan, a dan).
36. jauzimen. Le manuscrit C a chauzimen, qui ne serait acceptable qu'avec le sens de « faveur », peu fréquent. (Cf. note à X, 4) . |