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Jeanroy, Alfred; Salverda de Grave, Jean-Jacques. Poésies de Uc de Saint-Circ. Toulouse: Imprimerie et Librairie Édouard Privat, 1913.

457,004- Uc de Sant Circ

1-2. Ce début rappelle ces vers de Peirol :
 
Ans ai en lieis assis tot mon coratge
Horas et jorns e setmanas e mes...
(D’un bon vers, c. 5 ; M. W. II, 21.)
 
et ceux-ci de Peire Vidal :
 
Deus quan veirai lo jorn el mes e l’an
Qu’elam volha del mal gazardo rendre ?
(Per meils, c. 3 ; éd. Bartsch, p. 77.)
 
Ces derniers ont été souvent, sur la foi de Nostredame, attribués à Peire Raimon (voy. Diez, Leben und Werke², p. 102, n. 1). C’est sans doute le dernier de ces passages que Pétrarque a imité dans son sonnet : Benedetto sia’l giorno e’l mese e l’anno.
 
9. D’una color, d’une couleur unique, qui ne change pas, « bon teint », dirions-nous. Cf. les exemples cités par Levy, I, 284, col. 1.
 
11. Plaidejar, d’abord « défendre quelqu’un », puis « le défendre victorieusement, le faire absoudre » (comme ici) ; enfin, par une dernière extension, « faire pardonner » (Levy, s. v., nos 6 et 7).
 
13. Razonar, « défendre » (Levy, s. v., nos 9 et 10).
 
17. Apresi : ces formes allongées des prétérits forts se trouvent de très bonne heure ; quisi est dans B. de Born (S’abrils, v. 12, Stimming¹, 206), fezi dans Montaudon (Aissi... en mal, v. 21, Philippson, p. 21).
 
18. Allusion probable au proverbe : « Qui bon seigneur sert bon loier en alent » (Leroux de Lincy, II, 100). Cf. note à XIII, 1.
 
24. Forfaitz, « coupable » (Levy, for faire, nº 4) ou « condamné ».
 
26-7. Allusion probable à Luc, XV, 7 et 10 (dont le sens serait légèrement altéré).
 
29. Le ms. A a jais, que nous aurions dû laisser dans le texte.
 
32. Sopleiar, conformément à l’étymologie, est d’abord intransitif et se construit avec une préposition, vas, a, en, ou avec le datif :
 
Vas ma dona soplei mantas sazos...
(G. Faidit, Bem cugei, c. 2 ; M. G. 440.)
 
Vas vos soplei, dona, premeiramen.
(R. Jordan, c. 1 ; M. G. 107-8.)
 
Poissas cossir de vos cui jois sopleia.
(G. de Cabestanh, Lo jorn, c. 3 ; M. G. 1336.)
 
Pero mos cors en autra non sopleia.
(Albertet, En amor, c. 2 ; M. G. 784.)
 
La construction transitive est plus rare :
 
Quius menassa vos sopleiatz.
(D. de Pradas, Trop be, c. 2 ; M. G. 295.)
 
No vei messatge — De lei que soplei.
(Albertet, Ab cossirier, c. 1 ; M. G. 779.)
 
35. Qu’a, bien que dans A seul, est certainement la bonne leçon, huoills ne pouvant être au singulier.
 
44. Sur cette métaphore, voy. note à VIII, 65.
 
45. Del perdre ne doit pas être analysé « de le perdre » ; perdre est ici un infinitif substantivé pris absolument.
 
46. Les exemples de alhor ne sont pas rares : voy. Levy, alhors.
 
48. Sur guia, voy. note à VII, 24.
Un thème très analogue à celui de cette chanson est traité par Aim. de Pegulhan (?), Aissi com selh (M. G. 1185).

 

 

 

 

 

 

 

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