FORMULE STROPHIQUE : 5 strophes unissonans de 9 vers et deux tornades de 4 vers chacune. La strophe se décompose en :
a’7 b7 a’7 b7 b7 c7 c7 d7 d7
Frank (I, 60) cite plusieurs exemples de cette disposition des rimes, dont trois sont composés, comme la pièce de Guilhem, de vers de 7 syllabes : Peirol, 29 ; Cavaire, 1 et Moine de Montaudon, 14. Comme Coulet (p. 150) l’a constaté, la première strophe du dernier, reproduit seule les rimes de cette pièce, -ensa, -ir, -en, -an.
CLASSEMENT. CJ semblent former un groupe avec les mss. du Breviari contre P.
Les rapports étroits qui existent entre C et J et l’absence de variantes essentielles confirment la relation déjà établie dans les pièces VIII, XI, XIII. Encore une fois, on constate que, quoique les mss. dérivent d’un original commun, la présence de certaines variantes particulières (vv. 2, 4, 10, 13, 49 — les autres données par Coulet sont négligeables) montre que l’un n’est pas une simple copie de l’autre.
P, qui ne donne que la première strophe, est trop défiguré pour qu’on puisse le classer.
Les mss. du Breviari font précéder la première strophe du nom du troubadour Peire Rogier (cf. sur cette attribution, Coulet, p. 36). Coulet avait bien vu les rapports des mss. avec les sources de C ; cf. la leçon du v. 27 (fan). Des variantes qui prouvent leur indépendance, celle du v. 8 est à rejeter ; les autres sont celles des vv. 3 et 9.
BASE ET ORTOGRAPHE : C.