9. Le gérondif sofren est pris absolument : « grâce à ma patience ».
15. Cf.
E penda me s’ieu mais m’irais.
(G. de Saint-Leidier, Malvasa, c. 3 ; ms. A, nº 378)
Pois pendetz me si ja mais canson dic.
(Id. Estat aurai, c. 3 ; ms. A, nº 375.)
17-8. La métaphore est aussi naturelle ici qu’elle l’est peu dans le passage correspondant de VI.
19. Locution familière à l’auteur ; cf. VI, 19, 27 ; X, 52, etc.
24. Le sujet de done est aisé à sous-entendre : celui qu’elle aime en ce moment. Tous les mss. appartenant à la même famille, on pourrait être tenté d’écarter la forme done (en lisant par exemple qu’el li don) ; mais elle se retrouve ailleurs ( XI, 6).
24-7. Même idée plus loin, XIII, 23 ss. — Cf. :
Mas Dieum do queil puesca retraire
Quem n’aia venjat drut trichaire.
Si qu’elha l’am e que elh la malme
E ja nol port amor ni bona fe.
(G. Faidit, Ben a, c. 5 ; M. G. 453.)
Ela n’a tal chausit e pres
Que m’a mi els autres vengatz.
(E. Cairel, Estat ai, c. 4 ; ms. A, nº 137.)
36. Nous admettons la synonymie de tener parlamen ettener plag. Notre traduction n’est possible que si tenda est une altération pour la rime de tenha. On en trouve assez souvent d’analogues : aprenha pour aprenda (G. Faidit, Cum que, c. 1; M. G. 455) ; cf. prenna dans Vie de saint Trophime, Bartsch, Chrest. 4, 391, 12) ; prenga pour prenda (Born, Cazuts sui, v. 24, éd. Thomas, p. 126), aprenga pour aprenda (R. d’Orange, Pos tals, c. 2, Rayn., Choix, V, 412).
37. C’est-à-dire par des fautes auxquelles elle n’attache aucune importance ; cf. X, 31-2.
38. Je ne connais pas d’autre exemple de cette opposition ; cf. note à VI, 38. Les objets ordinairement choisis dans le même cas sont l’or et l’étain (ou le plomb). Cf. une opposition analogue I, 62-6.
41. Aver ops marque ici la nécessité absolue ; ce sens est rare (Levy, ops, 18).
43-5. Un passage de G. Faidit rappelle singulièrement celui-ci et le couplet IV de XI : Si anc nuls om, c. 5 (ms. A, nº 207).
46-7. Cf. plus haut, vv. 5 et 7. Il n’est pas rare que la tornade reproduise un passage antérieur, mais ce passage appartient d’ordinaire à la strophe immédiatement précédente.
48-9. Si notre interprétation est juste, cette phrase est beaucoup plus naturelle ici que dans VI. |