2. Pour les rimes-refrain clau, suau (v. 3), ategor (v. g), voy. la note à V, 3.
3. La conjonction que est corrélative de si du v. 1 ; qe, du v. 2, a le sens de « parce que ».
9. M. Appel ( Prov. Ined., p. 219, note) considère ce vers et les vv. 20, 31 et 53 comme interrogatifs, en mentionnant d’ailleurs que cette interprétation n’est pas sûre. Ajoutons qu’avec le texte de a², inconnu de M. Appel, cette interprétation n’est possible qu’aux vers 9 et 20. Voyez la note à VI, 5-6.
11. La leçon e lautra de a²M paraît être une corruption de et autra de CR.
21. Triar, d’ordinaire intransitif au sens de « choisir », est employé parfois, comme ici, sans complément direct d’objet ; voy. Levy, Suppl. Wört., VIII, 461.
27. La leçon de a², qeu non ai iai conten, étant inexplicable, nous avons adopté celle de CMR : que non i a conten.
28-30. Dans la locution adverbiale anc... jorn no, jorn a complètement perdu sa valeur de substantif et ne fait que renforcer anc ; cf. IV, 14 et la note, et Levy, Suppl. Wört., IV, 269.
33. Pour la construction notz a me, voy. la note à II, 27.
35. Qe, « de sorte que ».
45. Adrechamen, « franchement, sincèrement » (Raynouard, V, 74) ; cf. XV, 14.
51. La correction de est (a²) en etz s’imposait, puisque le poète ne tutoie pas sa dame ; nous ne conservons pas la leçon es de CDR, parce que les autres formes en - tz de cette pièce ne présentent pas la réduction, observée ailleurs (cf. Introduction, « Langue et style »), de - tz final à - s.
54. Ce vers, tel qu’il est donné par a², est trop court d’une syllabe ; nous corrigeons ne·us en ne vos ; on pourrait aussi lire qui vos au lieu de qui·us.
55. Pour l’idée, cf. V, 41. |