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Sakari, Aimo. Poésies du troubadour Guillem de Saint-Didier. Helsinki: Société Néophilologique, 1956.

234,006- Guilhem de Saint Leidier

I. — 1. Les troubadours s'adressent souvent à leurs auditeurs.
1, 2, 3, 6. A noter la replicacio du mot joi. Au v. 2, il semble avoir la nuance: »ce qui cause la joie, l'être aimé» (cf. Swb., IV, 260). Cf. bel, dans II; voir aussi Versification, avec ses références.
4. Pour loc se rapportant à la dame aimée, cf. Swb., IV, 418, qui l'atteste chez Guillem de Montaignagol (225, 7, v. 45): Qu'amans es fols quant en bon loc non tria.
 
II. — 9. pensar en alc ren, »penser à qqch.».
13-14. dos cens et mil; ce genre d’hyperbole est d’un emploi très fréquent chez Raimbaut d'Orange, comme l'indique Pätzold, Indiv. Eigent., p. 17.
15-16. Peut-être une réminiscence du Sénèque provençal, v. 929 (AdM, 18, p. 320) que cite Levy, ibid., VI, 342, à propos de plaidejar:
                            Qui las altru foldatz playdeia
                            Fol(s) es, si tot el no foleya.
 
 
IV. — 28. L'emploi du mot ban, »proclamation du suzerain dans sa juridiction, circonscription ou s'exerçait la juridiction du suzerain», sent le vassal noble qu'était Guillem, seigneur de Saint-Didier. Lex. rom. II, 175, qui cite les vv. 25-28, traduit par »l'autorité». Voir notre traduction. Cf. domengier, VI, torn. apocr. de ABSg, et Note corr.
 
 
V. — 33-34. Ici le poète revient à son thème préféré: il ne demande qu'une faveur minime pour être prêt à attendre en vain toute sa vie. Cette attente était le devoir d'un amant parfait; aussi Peire Vidal écrit-il au sujet de sa dame: Esperar E muzar Me fai come Breto (364, 2, v. 61 ss.). Guillem développe son idée encore, v. 37 s. Cf. aussi le début de la chanson, où le poète s'affirme joyeux de »l'espoir». Par ailleurs, il déclare que tout va bien »tan cum bos respiegz dura»: VII, 12.
34. La leçon de IK, e ten gran gai, est due à une fausse interprétation d'un jambage ou d'un tilde sur l'a de tengra·m.
 
VI. — 43. CGa1 remplacent c' (= si quis) par qui et omettent cors: »une (dame) gentille devrait briser son caprice envers celui qui vient (auprès d'elle) avec Merci».
44. Le sens de »dompter», appliqué avec un point d'interrogation à franher par Swb., III, 589, correspond exactement à notre interprétation.
47. Poder + inf. = le verbe fini simple, voir Swb., VI, 408. — on eu plus, avec »tmèse»; cf. IV, 13.
48. ueil de a1 (cf. uuelh de R) a été corrigé en uei (= vei).
 
VII. — 56. Se donar signifiant »se vouer», par exemple chez notre troubadour I, 3 (Levy en donne d'autres exemples, Swb., II, 283), il est étonnant de ne pas trouver le sens correspondant pour le vb. tr. dans les dictionnaires. En tout cas, nous en avons ici une preuve typique.
 
VIII. — 57-58. Après avoir donné des exemples où trop est adverbe et non adjectif, Levy, Swb., VIII, 497, se demande s'il ne vaudrait pas mieux écrire trop-ricor, trop-sufrensa. Le groupe lonc-esperar semble également former un composé, v. 58. Cf. I, 12 et Note corr.

 

 

 

 

 

 

 

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